Un dispositif de contrôle d’accès consiste tout simplement à associer des droits d’accès (à un système informatique - à des ressources physiques - comme un bâtiment, un local, une zone) à une personne. Parallèlement, il empêche les personnes non autorisées d'accéder à certaines ressources, ou à certains endroits.
Son objectif ? Protéger les personnes, les biens - ou encore - les données sensibles d’une entreprise. Effectivement, ce dispositif peut aussi bien s’adresser au personnel d’une entreprise, à ses visiteurs et fournisseurs, qu’à certains membres du personnel pour certains lieux sensibles. Il peut également s’adresser à des véhicules, notamment des véhicules de marchandises.
Ainsi, on distingue deux types de contrôle d’accès : physique et logique.
Aujourd’hui, l’Internet des objets (IoT) est au cœur des systèmes modernes de contrôle d’accès. En parallèle, ces derniers s’inscrivent également dans une démarche globale afin de rendre les bâtiments plus intelligents : on parle de smart building.
Le fonctionnement d’un dispositif de contrôle d’accès est relativement simple. Plusieurs méthodes existent, comme :
La plupart du temps, ces dispositifs sont connectés par des réseaux sans fil (WiFi ou cellulaire) à leur plateforme de gestion ou à une application mobile. Sur ces dernières, des alertes et notifications de sécurité peuvent être paramétrées pour recevoir en temps réel, un avertissement si des personnes malveillantes ou non autorisées essayent d’accéder aux lieux ou à des données sensibles.
En parallèle, et en fonction du dispositif choisi, il est également possible de configurer un système de télémaintenance.
Toutefois, afin que ce dispositif reste fiable et efficace, celui-ci requiert une carte SIM M2M (Machine to Machine) multi-opérateurs. Cette dernière permet aux utilisateurs de communiquer, commander, gérer et interagir avec le système de contrôle d’accès en temps réel, même lorsqu’ils se situent à des kilomètres du dispositif !
L’une de ses principales utilisations est, bien évidemment, de renforcer la sécurité et le contrôle d’accès d’un bâtiment, d’une zone spécifique et/ou d’un système d’information (et si tel est le cas, des données sensibles).
Par exemple, il est possible d’autoriser uniquement l’accès automatique aux employés, tandis que les visiteurs et fournisseurs devront se rendre à la réception à leur arrivée. Autre exemple, il est possible de configurer le dispositif de contrôle d’accès à une date précise ainsi qu’à une heure précise, afin que seuls les techniciens intervenant ce jour, soient autorisés à entrer dans les salles techniques. Ces options, personnalisables, permettent une plus grande flexibilité et une sécurité accrue.
De plus, ces paramètres peuvent être définis au préalable, à l’échelle de chaque individu, ou à l’échelle d’un groupe entier de personnes. Il est à noter que les droits d'accès peuvent être modifiés facilement, à tout moment, et de manière spontanée et flexible par son responsable.
En parallèle, les systèmes de contrôle d’accès modernes permettent de surveiller, en temps réel et depuis des milliers de kilomètres, les accès aux systèmes d’informations et aux ressources sensibles, aux bâtiments et aux horaires de ces derniers. Dès lors, tout accès non autorisé après les heures d’ouverture peut être notifié automatiquement et être rapidement pris en charge.
Les dispositifs de contrôle d’accès permettent également de dissuader les actes de malveillance. Effectivement, la plupart des systèmes de contrôle d’accès indiquent qui a accédé à quel endroit et à quel moment, de sorte qu’en cas d’incident, il est plus facile de déterminer qui pourrait être impliqué.
Au-delà des simples mesures de sécurité, cette fonctionnalité est également utile pour collecter des données sur les personnes qui entrent et sortent de bâtiments ou de zones spécifiques, quand et à quelle fréquence.
Enfin, l’un des grands avantages des dispositifs de contrôle d’accès modernes, c’est qu’ils sont plus difficiles à contourner sans l’équipement approprié, mais sont presque impossibles à configurer sans l’autorisation du back-office.
Effectivement, les clés (classiques) d’accès à un bâtiment peuvent facilement être dupliquées dans n’importe quelle quincaillerie. À l’inverse, si une carte est égarée ou a été conservée par un employé ayant quitté l’entreprise, il est simple de la désactiver à distance.
De la même façon, si le contrôle d’accès est un lecteur biométrique (comme un système de pointage par reconnaissance digitale ou par scan de la rétine), alors il sera beaucoup plus difficile de falsifier ces données. Effectivement, l’identification biométrique est le système d’authentification le plus fiable, qui montre qu’une entreprise s’engage dans la protection de ses biens et de ses ressources.
Ainsi, la sécurité est donc renforcée et les risques sont considérablement réduits.